DÉCLARATION LIMINAIRE DU SGEN-CFDT au CSA MESR

Les grandes lignes de notre déclaration (à retrouver dans son intégralité ici)

 

Pour tous les agents, aller au bout de l’application du protocole carrières et rémunérations

Le chantier de la LPR et du protocole carrière et rémunération est à poursuivre

La close de revoyure prévue par le protocole nous amènera à revenir sur la situation indemnitaire des enseignants des premier et second degrés affectés dans le supérieur : le Sgen-CFDT persiste à demander leur adhésion au RIPEC.

RIPEC et repyramidage des enseignants-chercheurs : une mise en place plus que bancale

Les procédures d’évaluations et de décision prévues par les textes initiaux sont complexes, illisibles et souvent vécues comme arbitraires, au point que les frustrations qu’elles crées masquent les avancées réelles que nous avons obtenues. De plus, le pilotage purement budgétaire, par le ministère, de certains points qui représentaient des avancées (revalorisation IFSE, dotation des nouveaux C et EC), ne trouvent souvent pas leur application sur le terrain

BIATSS : de nombreuses problématiques persistent encore…

Pour les personnels BIATSS beaucoup reste à faire : la convergence indemnitaire, au sein des filières de l’ESR comme par rapport aux corps comparables de la fonction publique, reste un objectif extrêmement lointain. D’autres chantiers doivent aussi être traités : carrière complète sur deux grades, dissymétries entre conservateurs des bibliothèques et conservateurs du patrimoine, positionnement du corps des ASI…

La question des moyens, toujours au centre de nos préoccupations.

La sous-dotation de l’ESR, un enjeu structurel

Le retard immense qui s’est accumulé en matière d’emploi n’est pas seulement (et c’est déjà beaucoup) un facteur de souffrance pour les agents, c’est aussi un enjeu structurel pour notre système d’enseignement supérieur et de recherche. De plus, le pilotage purement budgétaire, par le ministère, de certains points qui représentaient des avancées ne trouvent souvent pas leur application sur le terrain

CROUS : un sous-effectif qui inquiète

La situation devient intenable en raison du blocage du plafond d’emploi, alors que les évolutions de la demande accentuent les besoin de main d’oeuvre. Il faudrait, dès la rentrée prochaine, au moins 300 emplois supplémentaires dans le réseau des œuvres – et revoir en profondeur le modèle économique des CROUS.

Le dialogue social, outil de défense du service public

De nombreux autres sujets devront être abordés rapidement : la mensualisation du paiement des vacations, obligation légale qui tarde à être appliquée par les établissements, statut des ATER, qu’il est urgent de revaloriser, climat social détérioré dans certains établissements