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les électrodes pH

Comment utiliser et entretenir les électrodes pH verre ?


L’entretien des électrodes pH est primordial si l’on veut que leur durée de vie et leur précision, soient au maximum de leurs capacités.

La durée de vie d’une électrode pH est fonction de sa contenance en électrolyte et de son bon entretien. Une électrode peut tenir quelques semaines à maximum 3 ans en général.

Une électrode qui n’est pas entretenue va donner un signal lent à se stabiliser et les mesures deviendront aussi moins précises.

Tout d’abord, rappelons que le pH mesure l’acidité ou la basicité d’une solution aqueuse. C’est donc une mesure chimique que le pH-mètre effectue par la différence de potentiel entre deux électrodes.

 

 


Lors de la réception de votre commande d’électrode, notez la date, puis commencez par la rincer à l’eau afin d’enlever les traces de sels qui sont apparus suite à l’évaporation du KCl contenu dans le capuchon. N’hésitez pas à la secouer légèrement pour être certain de ne pas avoir de bulles d’air coincées dans la boule.

Lorsque vous sortez l’électrode pour la première fois, ou que vous revenez de vacances d’été, faites tremper votre électrode 4 à 6h dans un bécher d’eau du robinet et remplissez, si besoin, le niveau d’électrolyte jusqu’à environ 3-4mm en dessous de l’orifice de remplissage avec une solution de KCl à environ 3 mol.L-1.

L’électrode pH ne doit absolument pas sécher. Si c’est le cas la mesure va petit à petit dériver et donner des valeurs inexactes.

L’électrode ne doit pas non plus être stockée dans de l’eau distillée car cela entraînerait l’appauvrissement en ions KCl de l’électrolyte.

Donc il conviendra de s’assurer du temps de stockage de votre électrode.

En effet, lorsqu’il s’agit d’un stockage de courte durée (le temps de préparer le TP et de l’installer par exemple), vous pouvez laisser tremper la sonde dans un bécher d’eau du robinet, et cela évitera que les élèves renversent le capuchon qui se trouve sur les électrodes lorsqu’elles sont stockées longtemps.

Pensez à laisser ouvert l’orifice de remplissage. Si vous observez une baisse du niveau de KCl, vous pouvez l’ajuster.

Pour un stockage de longue durée ( période de vacances d’été par exemple), remplir l’électrolyte par l’orifice de remplissage et fermer l’orifice. Vous pouvez ensuite conserver l’électrode dans le capuchon remplit d’une solution d’électrolyte comme celui présent dans l’électrode. La solution de conservation maintient l’électrode humide et assure aussi un rechargement de l’électrolyte en ions KCl.

Pour une bonne conservation, stockez votre électrode à la verticale. Ou directement à sec (mais je ne privilégie pas cette technique pour laquelle, je trouve, il est plus difficile de retrouver des électrodes fiables après un long temps sans utilisation).

Dans tous les cas, fiez-vous à la notice d’utilisation du fournisseur.

 

Il se peut que l’électrolyte interne ait été altéré. Pour le retirer, utilisez la seringue fournit.

Avant chaque utilisation et entre les mesures, rincez votre électrode avec de l’eau distillée.

Il faudra également étalonner votre pH-mètre En général cela se fait en deux points pH 4 et pH 7. Parfois également à pH 10. (cf notice du fournisseur).

Pour un temps de réponse plus rapide vous pouvez laisser ouvert l’orifice de remplissage.

Si vous remarquez que votre électrode répond mal ou affiche des résultats incohérents malgré un étalonnage très bien réalisé, vous pouvez vérifier votre électrode en fonction mV. Pour cela, plongez l’électrode dans une solution pH 7 et relevez la valeur en mV (normalement entre 20 et +20 mV) puis plongez l’électrode dans une solution pH 4 et vérifiez que la différence entre la valeur à pH 7 et à pH 4 se situe dans une fourchette de 160 à 180 mV. (à vérifier avec la notice fournisseur). Si la différence entre les 2 valeurs est dans cette fourchette, votre électrode est encore utilisable. Si elle est en dehors, elle n’est plus utilisable (peut-être trop vieille par exemple)

1er exemple :
valeur lue dans pH 7 = –18 mV
valeur lue dans pH 4 = 154 mV
Différence entre les 2 valeurs = 172 mV
L’électrode est encore utilisable.

2e exemple :
valeur lue dans pH 7 = 16 mV
valeur lue dans pH 4 = 164 mV
Différence entre les 2 valeurs = 148 mV
L’électrode n’est plus utilisable car sa pente est trop faible.

Il faut nettoyer régulièrement l’électrode pH car les solutions mesurées peuvent créer un dépôt sur le bulbe de l’électrode et altérer le fonctionnement du système de mesure. Des solutions spécialement dédiées sont proposées pour nettoyer les électrodes. Attention, il ne faut pas frotter l’électrode pour la nettoyer.

Calculs courants au labo

Calculs courants au laboratoire

 

Je vous propose de regrouper dans cet article les différents calculs que l’on utilise tous les jours au laboratoire pour préparer des solutions.

On notera :

n= quantité de matière (mol)

C= concentration molaire (mol.L-1)

V= volume (L) et V= volume molaire (L.mol-1)

m= masse (g)

M=masse molaire (g.mol-1)

Cm =concentration massique (g.L-1)

 

Les formules: 

 

n=m/M

 

n=C x V donc C=n/V

 

masse à prélever lors d’une préparation à partir d’une poudre :

m= M x C x V

 

Cm=m/V et m=MCV donc Cm =MC

 

volume à prélever lors d’une dilution :

Vmère=Cfille x Vfille / Cmère

 

facteur de dilution

k=Cmère/Cfille=Vfille/Vmère

 

calcul concentration solution mère commerciale :

C0= % x d x 1000/M

ex n°1: solution HCl (M= 36,5g.mol-1) à 37 % et densité d=1,16 : C0=0,37 x 1,16 x 1000 /36,5=11,76 mol.L-1

 

ex n°2: une solution d’acide sulfurique:  d=1,83 à 98% pour M=98g.mol-1, C0=1,83x1000x0,98/98=18,3 mol.L-1

 

ex n°3: acide éthanoïque: d=1,049 à 99% pour M=60,05g/mol donc Co=1,049x1000x0,99/60.05=17,29mol/L

 

Lorsque l’on parle d’un gaz parfait, on peut utiliser la formule

n= V / Vm

Précision de la verrerie

La verrerie : prélèvement de volumes

On peut se demander qu’elle est la verrerie la plus adaptée au prélèvement que l’on doit effectuer.

Il est donc important de regarder la forme du volume à prélever que l’on vous demande.

 

En suivant ce lien ⇒  Vous trouverez un TP réalisé pour les classes de 2nde et 1ère

 

Par exemple, si on vous demande de prélever 5,0 mL, il va être judicieux de prélever avec une pipette jaugée plutôt qu’avec une éprouvette graduée.

En effet sur la verrerie vous avez des classes indiquées ce qui induit la hauteur de la précision.

Mais celle-ci varie en fonction de la verrerie.

Dans tous les cas il faut regarder sur votre verrerie.

Il existe la verrerie classe A ou AS ( avec un débit de sortie plus rapide) et classe B ( moins précise que la classe A). De même les pipettes jaugées 2 traits sont plus précises que les pipettes jaugées 1 trait. Donc en concours si vous avez le choix de la verrerie pour prélever de petits volumes comme 5,0 ou 10,0mL prenez plutôt une pipette jaugée 2 traits.

Attention : on utilise toujours une propipette (poire ou seringue) pour prélever un volume avec une pipette !

On se place bien en face du trait de jauge de la pipette. Le bas du ménisque du volume prélevé doit coïncider avec le trait de jauge de la pipette. Attention, si on utilise une pipette jaugée 2 traits, il faudra bien regarder le trait de jauge du bas en versant le volume prélevé.

Par contre, il est bon de savoir qu’une fiole jaugée ne sert pas à prélever un volume précis d’une solution. Elle est utilisée pour préparer des volumes précis de solutions. Mais j’en convient, il nous arrive dans les laboratoires, si on doit prélever un volume de 100,0mL, plutôt que d’utiliser une pipette jaugée de 100,0mL qui va être assez long à prélever, il arrive que l’on utilise une fiole jaugée de 100mL propre et sèche et qu’on la rince après, mais cela est possible si après, la solution que vous avez préparé, est dosée précisément.

La burette peut être utilisée comme verrerie de prélèvement, son avantage : quand on a des prélèvements successifs d’une même solution à réaliser elle est utile et plus précise qu’une pipette graduée.

Si on vous demande rajouter environ 100mL d’eau distillée ( comme pour les dosages pH-métrique par exemple) une éprouvette graduée de 100mL est suffisante ( d’autant plus que la quantité d’eau que l’on rajoute n’influe pas sur le résultat du dosage).

Pour de très petits volumes, il convient d’utiliser des micropipettes P200 ( pour prélever de 20 à 200µL par exemple) , P100, P50…

 

Elles ont un volume de solutions très précis à prélever, souvent utilisées en microbiologie.

Pour mettre en place la pointe, on n’utilise pas les mains, mais on les prend dans la boite, en ayant pris soin d’installer un « coton de sécurité »

Leur protocole d’utilisation nécessite quand même un petit coup de main :

– Régler le volume à prélever et placer l’embout approprié.Le volume prélevé par la pipette est indiqué dans le cadran de lecture. Pour changer le volume tourner la molette de réglage jusqu’à la quantité indiquée. Attention : Ne jamais tourner la molette au delà de la quantité maximale supportée par la pipette : Ne pas dépasser 1000 µl avec la P1000 Ne pas dépasser 200 µl avec la P200

– Rincer l’embout ou cône : – cône en dehors de la solution, appuyer sur le bouton poussoir de la pipette jusqu’à la première butée, – introduire 2 à 5 mm de l’extrémité du cône dans la solution à prélever et relâcher lentement le bouton poussoir pour aspirer la solution sans faire de turbulences, – rejeter le liquide aspiré dans la solution ou dans une poubelle en appuyant à fond sur le bouton poussoir. Lors de ce rinçage, bien vérifier l’étanchéité entre le cône et la pipette ainsi que le bon état du de l’embout.

– Prélever la solution : – cône en dehors de la solution, appuyer sur le bouton poussoir jusqu’à la première butée, – pipette tenue verticalement, introduire l’extrémité du cône dans la solution et relâcher lentement le bouton poussoir pour aspirer la solution, – vérifier l’absence de bulles d’air et essuyer avec du papier filtre les éventuelles gouttelettes de liquide sur la paroi extérieure du cône sans toucher l’orifice.

– délivrer lentement la solution en pressant complètement sur le bouton poussoir.

La pipette est maintenue verticalement, l’extrémité du cône s’appuie contre la paroi du récipient tenu en main selon un angle de 10° à 40°. L’écoulement de la solution se fait contre la paroi du récipient, sans toucher le liquide déjà présent.

– Remise en place : relâcher le bouton poussoir, jeter le cône souillé dans une poubelle et poser la pipette sur son support.

source pour la micropipette: https://www.bioutils.ch/informations-pratiques/utilisation-des-micropipettes

Substituant du Cyclohexane

Produits de substitution

  • Le cyclohexane peut être facilement remplacé par du White spirit de substitution lors d’une séparation liquide-liquide.

En effet, il est sans odeur, écologique, donc finit le bidon de récup’ spécial solvant, mais son inconvénient est qu’il est gras, voir très gras, donc pour le nettoyage des ampoules à décanter on met de l’eau très chaude pour faire tremper les ampoules à décanter, ca aide bien! Mais honnêtement, ce petit inconvénient ne gâche en rien l’efficacité et la faible dangerosité de ce produit…

Assistant de prévention

Le rôle d’un assistant de prévention

 

L’assistant de prévention est une personne volontaire, choisie par le chef d’établissement pour ses qualités et ses compétences dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité.

Il a plusieurs missions :

- proposer des mesures propres à améliorer la prévention 

- sensibiliser et informer le personnel en santé et sécurité au travail 

- analyser des causes des accidents de travail et de service 

- veiller de la bonne tenue du registre de santé et sécurité au travail

- animer ou encore former des agents

L’assistant de prévention est en lien avec :

– le chef d’établissement

-le DDFPT: Le directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques 

– le CHSCT de l’établissement et du rectorat

– les personnels de l’établissement

La mission est assurée par des personnels de formation initiale  très variable. Il peut s’agir d’un agent administratif, d’un ouvrier, d’un personnel de laboratoire… Il doit tout de même être adapté au niveau d’exigence attendu pour l’exercice de la mission en fonction de la taille de l’organisation et des besoins de la structure.
Les assistants de prévention sont donc susceptibles d’être recruté parmi les agents de catégorie A, B ou C

Une formation préalable à la prise de fonction de 5 jours (depuis Janvier 2015 ) puis une formation continue de 2 jours la seconde année puis d’un module au minimum les années suivantes est obligatoire. Cette formation vise l’acquisition des bases et repères nécessaires au premier exercice de la fonction et la capacité d’intervenir dans le cadre d’une démarche de prévention des risques professionnels. La formation doit aussi faciliter le transfert des acquis en situation professionnelle par la définition, par chaque participant, d’un plan d’action opérationnel adapté à son contexte d’intervention.

  • La formation initiale des assistants de prévention (5 jours) a pour objectifs pédagogiques :
    • Décrire la mise en œuvre de la fonction d’assistant de prévention dans sa collectivité ;
    • Maîtriser les risques professionnels et communiquer sur ces risques auprès des agents et des services ;
    • Repérer les évolutions réglementaires et juridiques impactant la santé et la sécurité au travail dans les collectivités ;
    • Repérer les situations de travail nécessitant une formation obligatoire ;
    • Organiser le suivi de son action ;
    • Se positionner et communiquer efficacement au quotidien par rapport aux divers acteurs de la collectivité ;
    • Identifier ses besoins de formation en vue de la formation continue des années suivantes.
  • La formation continue (2 jours la première année puis un module par an les années suivantes) a pour objectif de parfaire sa pratique d’assistant de prévention à travers des retour d’expériences et une alternance de modules pédagogiques actifs et d’exposés pouvant porter sur :
    • L’évolution des outils et méthodes de prévention des risques
    • Les techniques de communication orale, d’animation de réunions
    • Le suivi de l’évolution de la réglementation …

Quelques productions

Voici 2 documents que j’ai co-réalisé dans mon établissement.

Le premier dresse un bilan de la sécurité réalisée dans mon service. Le deuxième est à destination des élèves dans le cadre de la prévention du risque chimique. Le dernier est un document que nous devrions tous posséder et tenir à jour dans nos pratiques professionnelles.

La sécurité au laboratoire David 2014

Charte de laboratoire_juin 2015

Fiche prévention – agent de laboratoire

Les équipements de protections

Les équipements de protection

Il existe 2 types d’équipements de protection :

– les équipements de protection individuel (EPI)

– les équipements de protection collectif (EPC)

1 : les EPI

Les EPI permettent de protéger le corps, les yeux, les mains et les organes respiratoires en utilisant une blouse adaptée à l’utilisation ( en général en EPLE en coton ou traitée anti acide si on travaille dans un laboratoire avec besoin d’une blouse spécifique), des surlunettes ( vos lunettes de vue ne suffisent pas à vous protéger), des gants, un masque.

Dans tous les cas les bonnes pratiques du laboratoire pour la protection du corps sont :

– toujours porter une blouse

– porter pantalon et chaussures fermées

– attacher les cheveux

– ne pas pipeter à la bouche, toujours utiliser une propipette ( poire ou seringue)

– na pas boire, mâcher et manger dans le laboratoire

– même en ayant porté des gants, il faut se laver les mains après toutes manipulations

– au cours d’une préparation ou d’une manipulation ne pas se toucher le visage ou le corps

– prévenir vos collègues (d’un autre service par exemple) quand vous réaliser une manipulation risquée en leur demandant de vous rejoindre afin de ne pas être seul au moment de la manipulation en cas d’incident.

Pour bien se protéger les yeux, éviter de porter des lentilles de contact ( elles sont même déconseillées lors d’utilisation de certains produits). Il est également important de porter les surlunettes si vous êtes à côté d’une personne qui manipule. En effet, il peut y avoir des projection de produits chimiques, des projections de verre… Et on pense à vérifier le bon fonctionnement des rince-oeil. En cas d’urgence rester 10minutes sous le lavage et appeler les urgences ophtalmique.

Il est également important de se protéger les mains lors d’utilisation de produits caustiques, de produits concentrés, …Pour cela il est important d’utiliser les bons gants à usage unique.

Pensez également qu’en présence de chaleur ( bec bunsen, plaque chauffante…) on n’utilise pas de gants !

Il existe des gants épais spécifiques résistants pour la manipulation du verre ( pour enlever une pipette dans une propipette, pour faire un tube coudé, …)

Malgré le port de gants lors de la manipulation, il est important de se laver les mains après les avoir enlevé.

Parfois nous travaillons avec des produits volatiles, ou des poussières, il est donc important de se protéger les voies respiratoires avec le port d’un masque ou de travailler sous une hotte ou une sorbonne. Pour ce genre d’usage, nous préférerons donc les EPC lors des pesées par exemple.

2 : les EPC

Dans les laboratoires, les salles de TP, les salles de stockage, vous devez avoir une douche et un rince-oeil en état de fonctionnement. Il est donc important de vérifier leur fonctionnement régulièrement. Car en cas d’urgence, vous n’aurez pas le temps de laisser couler l’eau 10minutes avant d’enlever l’eau stagnante dans les tuyauteries. Un rince-oeil non fonctionnel impliquerait que des bactéries se déposent dans vos yeux en cas d’urgence.

Les sorbones sont à utiliser en cas de manipulations de produits volatiles, de poudre… Mais doivent être utilisées de manière adéquate. On gardera la vitre baissée lors de la manipulation, maximum 40cm, avec la ventilation en fonctionnement, et on laissera tourner la ventilation au moins 15minutes après la manipulation.

Pensez à faire contrôler les sorbones tous les ans par une entreprise spécialisée. Vous pouvez également effectuer un contrôle régulier facilement à l’aide d’un anémomètre ( la vitesse d’extraction doit être supérieure à 0,5 m/s) et une feuille doit pouvoir s’envoler.

Depuis le 1er janvier 2020, le contrôle de la qualité de l’air du laboratoire doit être vérifié tous les ans.

Les hottes mobiles, à filtres, s’utilisent dans les mêmes conditions que les sorbones, en pensant à changer régulièrement les filtres ( annuellement ou selon le nombre d’heures d’utilisation définies dans le manuel). Mais avant toute utilisation de produits, pensez à vérifier dans le manuel d’utilisation. En effet le fournisseur/fabricant, doit vous fournir une liste des produits pouvant être manipulés en toute sécurité sous la hotte. Mais généralement, les CMR sont interdits sous hotte mobile.

Les armoires ventilées font également parties des EPC. Elles renferment l’ensemble des produits utilisés, dans des bacs de rétention. Il y a quand même quelques règles à suivre. L’article dédié au stockage reprend les informations importantes concernant le stockage des produits chimiques. Il conviendra quand même de bien séparer les produits en différentes catégories, et d’identifier sur les portes le contenu de chaque placard. Elles ont également des filtres à changer annuellement.