proposition correction BAP J

Propositions de CORRECTION SUJETS CONCOURS ITRF BAP J

 

Voici quelques propositions de corrections de sujets de concours BAP J, toutes catégories, pour des postes d’ASI, de Technicien et d’adjoint technique.

Ce ne sont que des propositions. Toute aide est la bienvenue si vous trouvez une erreur de calcul, ou si vous voulez apportez une précision ou encore si vous avez envie de nous aider à réaliser quelques corrections.

ConcoursSujetCorrection
ATRF PARIS 2019gestion administrative
ATRF bretagne 2018gestion administrativeprop corr bretagne 2018
TRF nice 2019gestion administrativeprop corr trf nice 2019 gest adm
TRF Versailles 2018formation continue, orientation et insertion professionnelleprop corr trf versailles 18 orien ins prof
TRF Toulouse 2014Gestion Financière et comptable

tech-gestion-financiere-et-comptable-bap-j-externe-epreuve-pro-universite-toulouse-3

https://toulouse-sgencfdt.fr/WORDPRESS_ITRF/wp-content/uploads/2020/04/tech-gestion-financiere-et-comptable-bap-j-externe-epreuve-pro-universite-toulouse-3.pdf

en cours d’élaboration

Primes et Indemnités

Les primes et indemnités en tant qu’ITRF

 

Vous venez de réussir les concours ITRF, ou vous venez d’intégrer la filière ITRF par reclassement. Bienvenue!

Vous vous posez peut-être la question de votre salaire… pour cela retrouvez notre article sur les grilles salariales en suivant le lien⇒

Mais en tant qu’ITRF, a-t-on droits à des primes ou indemnités?

1: L’IFSE

L’indemnité principale est assise sur les fonctions de l’agent : L’ indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE)

L’IFSE repose sur la formalisation de trois séries de critères professionnels …

  • Encadrement, coordination, pilotage, conception
  • Technicité, expertise, expérience ou qualification
  • Sujétions particulières ou degré d’exposition du poste au regard de son environnement professionnel

L’IFSE repose également sur la prise en compte de l’expérience professionnelle Cette expérience professionnelle est déterminante pour l’attribution indemnitaire.

Le montant de l’IFSE sera réexaminé tous les 4 ans et lors d’un changement de corps ou de grade.

 

Pour retrouver l’article du Sgen-CFDT suivez le lien ⇒

et un nouvel article sur l’IFSE: https://www.sgen-cfdt.fr/actu/ifse-de-la-filiere-sociale-de-vrais-engagements-a-concretiser/

2: La NBI

Certains emplois comportant une responsabilité ou une technicité particulières ouvrent droit à un complément de rémunération appelé nouvelle bonification indiciaire (NBI). La NBI consiste en l’attribution de points d’indice majoré supplémentaires. Les emplois ouvrant droit à la NBI et le nombre de points d’indice accordés sont fixés, dans chaque fonction publique, par décrets. La NBI est versée mensuellement. Elle est soumise à cotisation retraite et ouvre droit à un supplément de pension.

Il faut exercer certains emplois impliquant l’exercice d’une responsabilité ou d’une technicité particulières. Lorsque vous n’exercez plus les fonctions y ouvrant droit, vous cessez de la percevoir. La NBI est liée au poste, pas à l’agent. Par exemple, un technicien de laboratoire exercant en EPLE avec des classes technologiques (ST2S, STL, STI2D…) peut se voir octroyé la NBI. Mais cette NBI n’est pas un dû acquis à vie. Elle peut tourner chaque année entre les agents d’un même laboratoire par exemple.

La NBI peut être attribuée seulement aux agents titulaires et stagiaires de la fonction publique d’Etat. Les agents contractuels ne peuvent pas en bénéficier même si leur emploi est de remplacer un agent qui touchait la NBI.

Le Sgen-CFDT a publié un article résumant les critères de la NBI… Suivez le lien ⇒

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32515

3 : Le CIA

Le complément indemnitaire annuel (CIA) permet de reconnaître l’engagement professionnel et la manière de servir de l’agent. Il est facultatif

Il est destiné à récompenser l’engagement professionnel de l’agent et son investissement personnel Il s’agit d’un complément indemnitaire annuel facultatif Il peut être décidé de l’attribuer à toutes les catégories de personnels, ou à certaines d’entre elles uniquement, ou encore à aucune. Il est limité : 10 à 15% de la prime totale.

 

4: Le SFT

Le supplément familial de traitement (SFT) est un complément de rémunération versé à tous les agents publics ayant au moins un enfant. Son montant varie selon le nombre d’enfant composant la famille.

Tous les agents (titulaire, stagiaire, contractuel) peut en bénéficier à partir du 1er enfant à charge. En général il suffit de transmettre l’acte de naissance à votre administration qui le transmet au rectorat.

Si vous êtes un couple ayant droit tous les 2 au SFT, il vous faudra choisir qui de vous 2 le toucherez. En effet, à partir de 2 enfants il est calculé en fonction de votre indice.

Le SFT est versé jusqu’aux 20 ans de l’enfant ( si il est encore scolarisé sur justificatif).

Ci-dessous le tableau récapitulatif du montant du SFT:

Le Sgen-CFDT a rédigé un article avec un exemple de calcul… Suivez le lien ⇒

 

5 : PPRS

 La prime de participation à la recherche scientifique (PPRS) est réservée aux personnels ingénieurs et techniciens du CNRS pour leur contribution directe ou indirecte à la recherche pendant la période de référence.

Modalités :

– Elle est versée en deux fois, en juin et en décembre.
– Elle est pondérée en fonction de la quotité de travail.
– Elle n’est pas versée lorsqu’un agent est en congé de longue maladie ou de longue durée.
– Elle peut être minorée ou majorée à l’initiative du directeur d’unité en fonction de la qualité du service rendu : tenue du poste de travail, événements spécifiques (absences injustifiées ou surcharge de travail)…
– Il s’agit par conséquent d’une prime variable et personnelle.

6 : LPPR

Nos collègues Sgen-CFDT Recherche EPST ont réalisé un article à ce sujet début avril 2020… Suivez le lien ⇒

 

l’emploi du temps en EPLE

Horaires et Emploi du temps en EPLE

 

Si vous travaillez en EPLE, en tant qu’administratif ou ITRF, vous vous demandez peut-être quels sont les horaires que vous devez faire.

 

L’emploi du temps se fait en début d’année scolaire.

Le calendrier ainsi fixé tend à harmoniser, autant que faire se peut, l’intérêt du service et la vie personnelle des agents.

Un mois au plus tard après la rentrée,  le chef de service arrête le calendrier, communique à chaque agent par écrit son emploi du temps, et ses services de vacances.

Si vous travaillez aux laboratoires SVT, PC… Votre emploi du temps  dépendra des besoins de présences dans le service en fonction des plages horaires des TP des enseignants. En effet, il paraît raisonnable que l’administration demande à ce que le planning des personnels de laboratoire tourne de façon à ce qu’il y ait toujours un personnel présent lors des TP du début à la fin de la journée, au sein du laboratoire. Donc si vous êtes plusieurs collègues, vous pouvez alterner les fermetures du soir par exemple pour que ce ne soit pas le même collègue qui finisse tous les soirs à 18h30.

En général on regarde les plannings des TP des enseignants, ca aide à faire le planning de la semaine des personnels de laboratoire.

Et justement la période de pré-rentrée et de rentrée permet de prendre un peu de temps pour définir les contraintes de chacun afin que tout le monde y trouve son compte.

La durée de travail est fixée à 1607h par an  (dont 7 heures pour la journée de la solidarité) moins 2 jours de fractionnement (sur la base de 7 heures par jour)

Le temps de travail de la semaine, ne peut être inférieure à 32 h ni supérieure à 44 h. Ce sont là des fourchettes qui varient selon les filières. La fourchette des filières  administrative, de recherche et de formation est de 32 h / 40 h.

Le temps de travail doit s’organiser sur 5 jours. Il existe une exception pour les personnels qui bénéficient d’une autorisation de travail à temps partiel pour une quotité égale ou inférieure à 80 % d’un temps plein.

Durée minimale de la journée et durée des repos

– La journée de travail comporte une durée minimale de 5 heures.
– Le repos hebdomadaire est au moins de 35 heures consécutives.
– Le repos quotidien est au moins de 11 heures.

Dans  l’Éducation  nationale,  l’amplitude quotidienne de travail ne pourra dépasser 11h !

 

Une question qui revient souvent: La pause.

Si votre temps de travail atteint 6h ou plus, vous bénéficiez d’une pause de 20 minutes non fractionnable et à l’intérieure de la journée (pas la peine de ne pas prendre la pause pour partir 20min plus tôt le soir). Mais ce temps de pause de vingt minutes peut coïncider avec le temps de restauration (pause méridienne) de l’agent, qu’il « est inclus dans les obligations de service quotidiennes des personnels, dans le cadre des missions de service public propres à l’éducation nationale. ». Autrement dit, si vous ne prenez pas de pause dans la journée, vous pouvez décompter comme temps de travail 20 minutes de votre temps de restauration.

Sa durée est comprise entre 45 minutes et 2 heures.

Une astreinte qui  peut être mise en place pour les besoins du service durant la semaine, la nuit, le samedi, le dimanche ou les jours fériés afin d’effectuer toutes opérations permettant  :

  • d’assurer à titre exceptionnel la sécurité des personnes, des installations, des biens mobiliers et immobiliers
  • d’assurer la continuité du fonctionnement des services techniques.

L’astreinte s’entend comme un temps de présence au cours duquel, sans être à la disposition permanente et immédiate de son employeur, l’agent a l’obligation de demeurer à son domicile ou à proximité pour effectuer un travail au service de l’administration. Dans le temps d’astreinte qui est le temps de disponibilité de l’agent chez lui,  le temps d’intervention durant l’astreinte donne lieu à une récupération du temps travaillé majoré (soit 1h30 pour une heure travaillée).

L’astreinte fait pleinement partie des obligations de service.

Le temps d’astreinte des personnels bénéficiant d’une concession de logement gratuit par nécessité absolue de service est compensé par la fourniture du logement par l’administration. Les personnels non logés par l’administration et appelés à participer à un service d’astreinte à leur domicile peuvent bénéficier d’une compensation en temps.

 

Les jours fériés sont décomptés suivant les années, si ils tombent hors vacances scolaires, samedi et dimanche.

Retrouvez sur Sgen+, un article complet sur les horaires, les amplitudes et les réponses aux questions que vous vous posez sur le temps de travail des personnels techniques et administratifs en EPLE.

Suivez le lien ⇒

Les étapes clés pour réaliser son RA

Etapes clés pour préparer son RA

 

Vous devez réaliser un rapport d’activité, mais vous ne savez pas par où commencer…

Je vais essayer de vous donner quelques étapes dans la réflexion de la construction de votre RA.

C’est un travail long, qui nécessite d’être organisé.

Un RA est la synthèse des éléments de votre parcours professionnel. Il n’est donc pas évident de résumer l’ensemble de sa carrière en si peu de lignes !

Tout d’abord il faut être capable de :

– recenser l’ensemble des postes occupés

– analyser chaque poste (missions, activités…)

– analyser les compétences développées

– analyser les connaissances acquises, y compris lors de formations

– analyser nos compétences face au poste visé

1ère étape : recenser l’ensemble des postes occupés (public et privé) et analyser les missions et activités qui vous ont occupé.

Vous pouvez vous aider de ce genre de tableau :

datesPosteMission principaleactivités

Pour ce qui est du privé, prenez le temps de retrouver vos contrats de travail car ils peuvent vous être demandé lors de la constitution de votre dossier (c’est le cas pour l’examen professionnel).

Pour cette 1ère étape, rassemblez les fiches de poste, les fiches emploi-type ( suivez le lien…). Recensez également les formations que vous avez suivi, personnelle et avec le PAF par exemple.

2ème étape : pour chaque poste, analyser vos compétences : savoir, savoir-faire et savoir-être

On pourra en profiter pour noter ce que l’on retient de chacun des postes, ce que l’on veut approfondir, détailler (les éléments clés, novateurs, orignaux, à forte valeur ajoutée…)

savoir : connaissances générales et professionnelles particulières

savoir-faire : doit correspondre à la maîtrise d’outils utilisés, de techniques spécifiques…

savoir-être : attitude, comportement, sociabilisation. Tout ce qui vous ressemble…

On distinguera les compétences transversales (non spécifiques à un métier mais transposables), les compétences professionnelles (propres à une filière de métiers particuliers) et les compétences spécifiques (acquises en interne et propre à votre poste/structure).

3ème étape : la méthodologie du RA.

Votre RA doit vous ressembler, c’est un travail très personnel. Le jury qui va vous lire doit être capable de trouver et de comprendre ce que vous avez fait, ce que vous faites, qui vous êtes, si vous avez pris le temps de regarder la fiche emploi type de l’emploi que vous visez, auquel vous postulez…

Vous devez être capable d’exprimer vos motivations et vos capacités à prendre des responsabilités supérieures.

Il vous faudra donc sélectionner les étapes importantes de votre parcours professionnel. Il faut arriver à trouver la pertinence de vos propos par rapport au poste envisagé afin que le jury puisse voir de suite l’adéquation entre votre profil et le poste proposé.

Mais il y a quand même quelques règles. En effet un RA doit tenir sur 2 pages maximum, ne doit pas être écrit trop petit ( taille 10 minimum, en Arial si possible car c’est le modèle le plus lisible pour les personnes souffrant de dys).

Surtout ne pas lister les missions telle une liste (de courses) avec plein de points les uns en dessous des autres. Cela ressemble trop à une fiche de poste et donc ne plaira pas aux jurys.

Utilisez des phrases courtes, sans terme trop technique ( le jury ne connaît pas forcément votre métier), si vous utilisez des sigles, pensez à les décrire à la 1ère utilisation.

Utilisez des données chiffrées, sans trop en faire non plus. Mais quelques chiffres comme le nombre d’élèves, d’enseignants proches, le budget…

Bien évidemment on fera attention à l’orthographe et la ponctuation, en prenant soin de séparer les paragraphes par un saut de ligne. Cela vous fait perdre un peu de place sur la page, mais le jury vous remerciera, car votre dossier ne va pas être le seul que le jury va lire dans la journée, et au bout d’un moment les lecteurs sont fatigués… Un saut de ligne permet au lecteur de reprendre le fil de la lecture. Il est également l’occasion de commencer sa phrase par une accroche percutante afin de motiver le jury à vous lire.

Même si on travaille à plusieurs, le pronom personnel principal d’un RA sera le « JE ». Comme je l’ai dit précédemment, un RA est personnel, c’est donc vous qui l’écrivez et qui détaillez vos missions, pas celles de vos collègues, même si vous avez les mêmes !

Pensez à un plan… Chronologique, par type de postes, par regroupement de missions, par services… Peu importe du moment qu’il est clair !

Par exemple si vous avez été ATRF puis TRF, vous pouvez expliquer votre parcours en tant qu’ATRF dans un 1er paragraphe puis en tant que TRF dans un 2nd.

Ou bien, vous avez été personnel administratif d’intendance dans un EPLE et personnel administratif au rectorat, cela peut être vos 2 parties de plan.

Ou bien encore vous avez 3 types de missions principales : préparation des TP de SVT, préparation des TP de physique chimie et membre CA, CHSCT, … cela peut constituer les 3 parties de votre RA.

Dans tous les cas, votre plan doit être annoncé dans votre INTRODUCTION !

Car oui, un RA sans introduction ni conclusion ne sera pas perçu comme recevable par le jury et à dossier égal vous risquez d’être recalé pour ce genre de détails !

Votre introduction doit vous présenter brièvement et annoncer votre plan.

De même votre conclusion doit reprendre vos qualités essentielles, en particulier pour votre futur poste, et annoncer pour quel poste vous avez réalisé ce RA. Vous pouvez également en profiter pour voir plus loin en osant annoncer vos ambitions professionnelles.

Tout au long de votre rédaction, il faut garder en tête que vous devez vous projeter dans les nouvelles responsabilités que vous cherchez en présentant votre RA. N’hésitez pas à être ambitieux et à penser votre carrière sur le long terme.

Avec le plan, il faut organiser et trier vos paragraphes dans un ensemble harmonieux, en fonction des parties, et démontrant une certaine logique que le jury  doit percevoir, comprendre.

Selon moi, un paragraphe doit correspondre à une idée que vous voulez indiquer : 2 ou 3 phrases pour la développer, l’expliciter. Des exemples concrets qui précisent, illustrent votre propos. Bien choisir ses mots car vous devez être clair, précis et non redondant.

Un exemple : La sécurité, c’est le thème, l’idée. Je l’introduis dans une phrase avec un verbe d’action :

Je suis acteur de la diffusion des connaissances dans les laboratoires : j’ai un rôle de conseil auprès des élèves et des personnels sur la sécurité. 

Mes 2/3 phrases détaillent en quoi j’interviens sur ce thème :  fréquence, importance, difficultés…

Dans ce cas précis, je veille à ce que les conditions de sécurité soient connues et respectées, je les applique et je les fais appliquer (campagne d’information et de formation des élèves et des enseignants au nouvel étiquetage des produits chimiques, norme SGH, de 2014 à 2018). Dans ce cadre je suis aussi référent pour la partie “Laboratoires” dans la réalisation du DUERP de l’établissement.

Je détaille mes fonctions le cas échéant : Assistant de prévention, référant de mon service, … Je donne des exemples : réalisation du tri et recyclage, charte de laboratoire, Risque chimique, équipement des locaux…

J’ai réalisé un dossier sur “la sécurité au laboratoire” en juin 2014 dans un désir d’uniformiser les pratiques des différents services de l’établissement. J’ai coréalisé la remise aux normes du dispositif « PPMS » avec l’Assistant de prévention de l’établissement (2015 – 2018). J’ai créé et animé l’espace « Sécurité » sur l’ENT de l’établissement.

L’important est ce que vous dîtes et comment vous le dîtes !!!

 

Ne vous dévalorisez pas, et ne dénigrez pas vos collègues. Le RA n’est pas là pour régler vos comptes. Même si vous êtes en difficultés au quotidien car vous avez un collègues absent ou non impliqué dans son travail ou tyrannique… c en’est pas la peine de l’écrire, ni de le dire à l’oral!  Cela n’est pas très apprécié lors de la lecture des dossiers…

Il est également intéressant de penser aux questions que le jury pourrait vous poser à l’oral. C’est pourquoi il ne faut pas être trop technique dans son RA car si le jury ne connaît pas ou au contraire connaît parfaitement le sujet, ils vont vous poser des questions très pointues auxquelles vous ne pourrez peut-être pas répondre. Vous devez pouvoir expliquer et justifier tout ce qui est écrit dans votre RA et ce que vous allez dire à l’oral. Donc bien évidemment, pas d’exagération ou d’inventions de missions ou de tâches réalisées.

Il peut être judicieux de laisser des pistes dans son RA : des idées ou paragraphes qui mériteraient plus d’informations, d’explications et que vous détaillerez lors de l’oral. C’est stratégique mais pas évident : il faut en dire suffisamment pour créer l’intérêt mais conserver un petit plus à l’oral.

Il faut vous démarquer, donc si vous avez des activités annexes à votre poste comme membre du CA, missions syndicales (sans donner le nom de l’organisation syndical)… cela peut faire la différence entre 2 candidats !

Au long de ces 2 pages que vous êtes en train d’écrire, il ne va pas être évident, mais très important, de faire des choix. Il faudra valoriser les compétences et votre potentiel en fonction du poste que vous visez.

Parfois il vous est demandé de joindre des publications que vous avez réalisé, ou des projets. Pour cela choisissez une action qui illustre de façon pertinente vos compétences et votre rôle lors de cette expérience.

Bien connaître son parcours professionnel permet de trouver les motivations pertinentes de nature à convaincre le jury de sa capacité et de son potentiel à occuper de nouvelles responsabilités.

C’est pourquoi dès l’introduction il faut arriver à captiver le jury.

Bon courage et n’hésitez pas si vous avez besoin, vous pouvez nous contacter…

Précision de la verrerie

La verrerie : prélèvement de volumes

On peut se demander qu’elle est la verrerie la plus adaptée au prélèvement que l’on doit effectuer.

Il est donc important de regarder la forme du volume à prélever que l’on vous demande.

 

En suivant ce lien ⇒  Vous trouverez un TP réalisé pour les classes de 2nde et 1ère

 

Par exemple, si on vous demande de prélever 5,0 mL, il va être judicieux de prélever avec une pipette jaugée plutôt qu’avec une éprouvette graduée.

En effet sur la verrerie vous avez des classes indiquées ce qui induit la hauteur de la précision.

Mais celle-ci varie en fonction de la verrerie.

Dans tous les cas il faut regarder sur votre verrerie.

Il existe la verrerie classe A ou AS ( avec un débit de sortie plus rapide) et classe B ( moins précise que la classe A). De même les pipettes jaugées 2 traits sont plus précises que les pipettes jaugées 1 trait. Donc en concours si vous avez le choix de la verrerie pour prélever de petits volumes comme 5,0 ou 10,0mL prenez plutôt une pipette jaugée 2 traits.

Attention : on utilise toujours une propipette (poire ou seringue) pour prélever un volume avec une pipette !

On se place bien en face du trait de jauge de la pipette. Le bas du ménisque du volume prélevé doit coïncider avec le trait de jauge de la pipette. Attention, si on utilise une pipette jaugée 2 traits, il faudra bien regarder le trait de jauge du bas en versant le volume prélevé.

Par contre, il est bon de savoir qu’une fiole jaugée ne sert pas à prélever un volume précis d’une solution. Elle est utilisée pour préparer des volumes précis de solutions. Mais j’en convient, il nous arrive dans les laboratoires, si on doit prélever un volume de 100,0mL, plutôt que d’utiliser une pipette jaugée de 100,0mL qui va être assez long à prélever, il arrive que l’on utilise une fiole jaugée de 100mL propre et sèche et qu’on la rince après, mais cela est possible si après, la solution que vous avez préparé, est dosée précisément.

La burette peut être utilisée comme verrerie de prélèvement, son avantage : quand on a des prélèvements successifs d’une même solution à réaliser elle est utile et plus précise qu’une pipette graduée.

Si on vous demande rajouter environ 100mL d’eau distillée ( comme pour les dosages pH-métrique par exemple) une éprouvette graduée de 100mL est suffisante ( d’autant plus que la quantité d’eau que l’on rajoute n’influe pas sur le résultat du dosage).

Pour de très petits volumes, il convient d’utiliser des micropipettes P200 ( pour prélever de 20 à 200µL par exemple) , P100, P50…

 

Elles ont un volume de solutions très précis à prélever, souvent utilisées en microbiologie.

Pour mettre en place la pointe, on n’utilise pas les mains, mais on les prend dans la boite, en ayant pris soin d’installer un « coton de sécurité »

Leur protocole d’utilisation nécessite quand même un petit coup de main :

– Régler le volume à prélever et placer l’embout approprié.Le volume prélevé par la pipette est indiqué dans le cadran de lecture. Pour changer le volume tourner la molette de réglage jusqu’à la quantité indiquée. Attention : Ne jamais tourner la molette au delà de la quantité maximale supportée par la pipette : Ne pas dépasser 1000 µl avec la P1000 Ne pas dépasser 200 µl avec la P200

– Rincer l’embout ou cône : – cône en dehors de la solution, appuyer sur le bouton poussoir de la pipette jusqu’à la première butée, – introduire 2 à 5 mm de l’extrémité du cône dans la solution à prélever et relâcher lentement le bouton poussoir pour aspirer la solution sans faire de turbulences, – rejeter le liquide aspiré dans la solution ou dans une poubelle en appuyant à fond sur le bouton poussoir. Lors de ce rinçage, bien vérifier l’étanchéité entre le cône et la pipette ainsi que le bon état du de l’embout.

– Prélever la solution : – cône en dehors de la solution, appuyer sur le bouton poussoir jusqu’à la première butée, – pipette tenue verticalement, introduire l’extrémité du cône dans la solution et relâcher lentement le bouton poussoir pour aspirer la solution, – vérifier l’absence de bulles d’air et essuyer avec du papier filtre les éventuelles gouttelettes de liquide sur la paroi extérieure du cône sans toucher l’orifice.

– délivrer lentement la solution en pressant complètement sur le bouton poussoir.

La pipette est maintenue verticalement, l’extrémité du cône s’appuie contre la paroi du récipient tenu en main selon un angle de 10° à 40°. L’écoulement de la solution se fait contre la paroi du récipient, sans toucher le liquide déjà présent.

– Remise en place : relâcher le bouton poussoir, jeter le cône souillé dans une poubelle et poser la pipette sur son support.

source pour la micropipette: https://www.bioutils.ch/informations-pratiques/utilisation-des-micropipettes

Les conseils pour l’épreuve de TP

L’épreuve Pratique BAP A et B

 

Vous avez réussi l’écrit de votre concours! BRAVO!

Maintenant place à l’oral, ou épreuve d’admission.

Pour certaines BAP, l’épreuve oral consiste en une partie face au jury (cf article correspondant en suivant le lien ⇒ ) ET une épreuve pratique, dite TP!

Pour cela, vous serez évalué sur les résultats obtenus, l’organisation de votre plan de travail, le soin que vous allez apporter…

Bien évidemment, les EPI et EPC que vous allez utiliser seront passés en revu:

  • Le port de la blouse est obligatoire.
    • Le port des  surlunettes est obligatoire.
    • Le port des gants doit être judicieux. Il est obligatoire lors de la manipulation de produits corrosifs. Mais pas nécessaire si vous êtes en train de rédiger le protocole expérimental.
    •Travailler sous hotte ou sorbonne pour les produits toxiques .
    • Penser à regarder où se situent la douche, rince-œil, extincteur et couverture anti-feu.
    • avoir les cheveux longs attachés.
    • Même en été, ne pas porter de chaussures ouvertes ni de vêtement court. Vos jambes doivent être couvertes!

Travailler avec des accessoires à portée de mains comme un feutre à verrerie, un chiffon propre et sec, un petit compte-goutte pasteur est très pratique pour ajuster par exemple, et bien évidemment connaître les pictogrammes de sécurité.

A la fin du TP, pensez à vous laver les mains en sortant de la salle…

Cela reste cependant inutile de faire du zèle en voulant à tout prit prendre de la verrerie très précise classe A par exemple si on vous demande de verser environ 20 mL d’eau, une éprouvette classe B suffira!

La bonne utilisation de la pipette jaugée ou graduée pour le dosages

 

Pour chaque type de manipulations, vous avez le choix d’optimiser votre temps de travail. Il conviendra quand même de se fixer des limites afin de pouvoir réaliser toutes les manipulations proposées:
– pour un dosage colorimétrique : préparation + double dosage et témoin : environ 30 min maximum.
– pour un dosage instrumentale (pH-métrie, potentiométrie …),  30 min maximum, mais le dosage est rarement doublé car déjà précis sauf si vous trouvez un résultat aberrant. Vous pouvez être amené à avoir face à vous un pot avec les différentes électrodes, à vous de choisir laquelle brancher à votre appareil!
– dosage spectrophotométrie il faudra prévoir le temps de préparation de la gamme et passage au spectrophotomètre) :30- 45 min maximum suivant la gamme à réaliser.

En cliquant sur le lien suivant ⇒ vous trouverez des informations de bases sur la verrerie et son utilisation.

Nous avons rédigé un article beaucoup plus détaillé sur les postures à avoir pour l’oral, après vous être connectée, suivez le lien ⇒

et n’oubliez pas, si vous avez besoin d’aide ou de conseils, contactez-nous, l’équipe ITRF du Sgen-CFDT Midi-Pyrénée vous répondra!

bonne chance à tous

 

 

les instances d’un EPLE

Les différentes instances d’un EPLE

Il existe plusieurs instances dans un établissement scolaire. Certaines avec un rôle de concertation et d’autres avec un rôle consultatif et bien évidemment il y a les instances décisionnelles.

Ci-dessous voici les instances que l’on retrouve généralement dans les établissements et leurs rôles. Cet article vous sera utile lors de vos oraux de concours par exemple, ou pour vous tenir informé des rôles de chacun dans votre établissement.

Les instances ayant un rôle décisionnel :

– Conseil d’administration (CA) : (suivez le lien pour retrouver l’article du Sgen-MidiPy)

il se prononce pour toutes les questions concernant la vie de l’établissement et son fonctionnement général. Il est constitué de membres de l’administration ( Proviseur, adjoint, gestionnaire, DDFPT), de représentants des enseignants, des parents d’élèves, d’élèves et des personnels.

Pour le Sgen-CFDT, le CA doit être un lieu de co-décision, d’échanges, d’autonomie, de contre-pouvoir, de défense de l’intérêt général, de défense des conditions de travail des personnels, de la réussite éducative.

Il est donc important de se positionner comme représentant du personnel, car chaque voix compte en CA, il n’y a pas de petite voix…

– Conseil de discipline :

se prononce en cas de manquement grave d’un élève ( bagarre, insulte, envers un enseignant ou un camarade), dégradation de biens de l’établissement… Il est constitué de membres du CA. L’élève et un de ses représentants sont présents pour expliquer les faits et s’en défendre si besoin. Il est alors prit la décision de sanction telles que des TIG, exclusion temporaire, exclusion définitive.

– Commission de fonds sociale :

elle se prononce sur les aides qui peuvent être octroyées aux élèves en ayant fait la demande (restauration, voyage scolaire…). Elle est composée des membres de l’administration.

Les instances ayant un rôle de concertation :

– Conseil de vie scolaire :

il se prononce que la vie et la politique éducative de l’EPLE

– Commission permanente :

elle prépare les CA. Bien souvent elle se réunit pour les CA de grandes ampleurs qui nécessitent un épluchage des propositions approfondi, comme pour la DGH ou le budget.

– Conseil pédagogique :

il se prononce sur la politique pédagogique mise en place dans l’EPLE.

– Commission hygiène et sécurité :

elle se réunit lors de phases de travaux, lors événements survenus et qui entraînent un problème de sécurité pour les usagers de l’établissement.

– Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) :

il œuvre à la politique de promotion de la santé et les actions liées à la citoyenneté.

Les instances ayant un rôle consultatif :

– Conseil de vie lycéenne (CVL) :

composé du chef d’établissement, d’élèves, de personnels, de parents membres du CA.

– Conseil d’enseignement :

permette à une discipline de s’accorder sur la continuité de la discipline, et de s’accorder sur le bilan et les besoins de la discipline.

– Commission de vie scolaire :

elle permet de suivre les élèves présentant des difficultés, souvent de comportement, avant de passer en conseil de discipline.

– Comité technique :

présent dans peu d’établissement, il permet de répondre aux questions et problématiques spécifiques comme les chantiers, les dégradations, les problèmes de photocopieurs, l’agencement des locaux… et ainsi définir certains projets comme le développement de la restauration scolaire en lien avec une agriculture de proximité…

– Assemblée des délégués de classes :

réunie les délégués élèves de toutes les classes afin qu’ils échangent sur les envies et besoins à faire évoluer au sein de ‘établissement.

– Conseils de classes :

les enseignants d’une même classe se prononce sur le travail de chaque élève et permet de faire un bilan de classe tri ou semestriel.

 

Voici le PDF des instances actualisé pour la rentrée 2021:

Les-instances-dun-EPLE 2021

 

Retrouvez  un article du Sgen-CFDT qui détail plus le rôle et les responsabilités de chacune de ces instances… Suivez le lien ⇒

le rôle des personnels d’un EPLE

Le Rôle de tous dans un EPLE 

Dans un établissement scolaire il y a un grand nombre de personnels, mais parfois il est difficile de repérer le rôle de chacun.

Voici donc un petit récapitulatif, qui pourra être utile lors des oraux de concours, des rôles et fonctions de chacun : ( source https://www.biotechno.fr/IMG/scenari/contractuelsweb/co/01_05_organigramme_EPLE.html)

L’équipe de direction

Le chef d’établissement et son adjoint

Le chef d’établissement, nommé par le ministre de l’Éducation Nationale, est responsable du fonctionnement de son établissement. Il préside les différentes instances de l’établissement : le conseil d’administration, la commission permanente, la commission hygiène et sécurité, les conseils de classes, les conseils de discipline. Il est le garant des décisions prises.

Il veille au bon déroulement des enseignements, assure l’application du règlement intérieur et prend les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des personnes et des biens, l’hygiène et la salubrité de l’établissement.

Dans l’ensemble de ses tâches, il est presque toujours secondé par un adjoint nommé par le ministre de l’Éducation Nationale

Le gestionnaire

Il a pour missions la gestion matérielle (l’entretien courant de l’établissement, la sécurité des locaux et l’hébergement des élèves) et la gestion administrative (management des personnels administratifs, ouvriers et de service affectés dans l’établissement). Il assure également le suivi des commandes, voyages, restauration scolaire, crédits sociaux, etc…

Dans l’exécution de ses missions, le gestionnaire est placé sous l’autorité hiérarchique du chef d’établissement qu’il seconde. Il peut être également chargé des fonctions d’agent comptable.

L’agent comptable

Conseiller du chef d’établissement et du gestionnaire, payeur et caissier, il est le seul habilité à manipuler des deniers publics.

L’équipe pédagogique et éducative

L’enseignant

L’enseignant est un expert disciplinaire et le concepteur de sa propre pédagogie. Sa mission est d’instruire les jeunes qui lui sont confiés, de contribuer à leur éducation et de les former en vue de leur insertion sociale et professionnelle. L’enseignant apporte à l’élève une aide au travail personnel, en assure le suivi, procède à son évaluation et conseille dans le choix d’un projet d’orientation en concertation avec les personnels d’éducation et d’orientation.

Pour chaque classe, il est membre d’une équipe pédagogique avec laquelle il travaille et conduit des actions et des projets. Il rend compte du travail effectué avec l’élève dans le cadre des réunions parents – professeurs. Il participe aux jurys et au déroulement des examens sur convocation de l’autorité académique.

Désigné par le chef d’établissement, le professeur principal est l’animateur et le coordonnateur de l’équipe pédagogique. Il assure le suivi des classes. Il est l’interlocuteur privilégié des élèves, en particuliers des délégués de classe ainsi que des familles pour toutes questions d’enseignement.

Le chef de travaux ou DDFPT (directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques)

Présent seulement dans les établissements d’enseignement technologique et d’enseignement professionnel, il assure sous la responsabilité du chef d’établissement, la coordination et l’animation pédagogique des enseignants technologiques et professionnels.

Le conseiller principal d’éducation

La mission du conseiller principal d’éducation (CPE) se situe dans le cadre général de la vie scolaire. Sous l’autorité du chef d’établissement le conseiller principal d’éducation veille au bon fonctionnement de la vie scolaire en contrôlant les effectifs, la ponctualité, l’assiduité et les mouvements des élèves. Il assure, en collaboration avec les enseignants, le suivi individuel des élèves. Il veille à l’organisation et au fonctionnement des activités de loisirs (clubs, activités culturelles,etc.) et gère la concertation et la participation des élèves (élections des délégués des élèves, participation aux conseils, MDL).

Les personnels de surveillance et d’éducation

Personnels de la vie scolaire placés sous l’autorité du CPE, les surveillants participent à l’encadrement et au suivi éducatif des élèves. Ils veillent au respect de la discipline et du règlement intérieur lors de la présence des élèves dans l’établissement.

Le conseiller d’orientation – psychologue

Membre de l’équipe éducative et travaillant en étroite collaboration avec les enseignants et le service médical, infirmier et social, il est le conseiller technique du chef d’établissement et des équipes éducatives sur les questions de scolarité, d’information pour l’orientation et de psychologie pour l’adolescent.

Le professeur documentaliste

Il assure, dans le centre de documentation et d’orientation (CDI) dont il a la responsabilité, l’initiation et la formation des élèves à la recherche documentaire. Il instaure un dialogue permanent avec les enseignants et les élèves sur les ressources disponibles, les modalités de leur classement et les méthodes de recherche documentaire. L’action du documentaliste est étroitement liée à l’activité pédagogique de l’établissement (mise en œuvre des travaux pluridisciplinaires). Il contribue au développement de l’autonomie des élèves dans leur recherche d’information pour l’orientation.

L’équipe administrative, technique, ouvrière et de service

La gestion administrative et financière

Sous la direction directe du gestionnaire, des personnels d’administration scolaire sont chargés du secrétariat administratif, de la comptabilité. Ils secondent le gestionnaire dans l’encadrement des personnels ouvriers et administratifs de catégorie C. Les adjoints et les agents administratifs réalisent, en secrétariat ou en intendance, des tâches administratives.

Les métiers ouvriers

Ils sont chargés de l’accueil ont pour mission d’accueillir, d’orienter et d’informer les personnels, les élèves et les usagers. Ils sont chargés de l’entretien des locaux ainsi que du maintien en état de bon fonctionnement des installations. Ils sont sous la responsabilité et l’autorité du chef d’établissement.

Les métiers de laboratoire scientifique

Les agents techniques de laboratoire (ATL) assistent les professeurs des disciplines scientifiques dans la préparation des cours et travaux pratiques. Ils assurent la maintenance et l’entretien du matériel des laboratoires.

L’équipe médicale, infirmière et sociale

Le médecin de l’éducation nationale

Il est le spécialiste de la santé des enfants, des adolescents et des jeunes scolarisés et exerce sa mission de la maternelle au lycée avec l’équipe de santé, l’infirmière et la secrétaire médico-sociale. Il est le conseiller technique en matière de santé individuelle et collective, référant santé de la communauté éducative, expert des commissions hygiène et sécurité.

L’infirmier de l’éducation nationale

Il accueille, écoute, conseille, accompagne les élèves dès lors qu’il y a une incidence dans leur santé ou leur scolarité. Expert technique auprès du chef d’établissement, il organise le traitement des soins et urgences sur le temps scolaire. Il réalise les dépistages infirmiers, participe aux bilans de santé et organise le suivi personnalisé des élèves.

Il peut être rattaché à plusieurs établissements. Il est soumis au secret professionnel. Il participe au comité hygiène et sécurité, au projet d’établissement dans le cadre de la santé et des CESC et à la formation initiale et continue des personnels.

L’assistant de service social

Conseiller de l’institution et de tous les élèves, il intervient dans les établissements scolaires du secondaire et aide le jeune à construire son projet personnel et professionnel. Il participe à la lutte contre les inégalités. Il contribue à la protection des enfants en situation de danger en mettant en œuvre, avec les autorités compétentes, les mesures de protection nécessaires. Il travaille en partenariat avec les services susceptibles d’intervenir auprès des jeunes. Il sert de médiateur dans toutes les situations de ruptures. Réalisés en étroite collaboration avec les familles, ces actions et cet accompagnement s’exercent dans une totale confidentialité. Il est soumis au secret professionnel.

Il y a également d’autres personnes et instances qui interviennent et sont en lien avec un EPLE :

Le ministère de l’éducation nationale :

C’est bien évidemment le grand patron… C’est le ministère qui définit la politique nationale de l’éducation. Très concrètement c’est le ministère qui définit les diplômes, les modalités d’examens, les contenus des référentiels. Du ministère dépendent aussi les nominations, les mutations des enseignants.

Le rectorat :

C’est la représentation de l’état au niveau local. Le rectorat est chargé de la politique locale de l’éducation nationale. Le rectorat décide de l’ouverture ou de la fermeture des formations, du contrôle pédagogique des enseignements ( inspecteurs). C’est également le rectorat qui met en place les calendriers des examens.Il est aussi chargé de la formation continue des enseignants. Il est aussi en charge de la formation professionnelle.

La région :

Depuis la loi de décentralisation, c’est la région qui a en charge le financement des lycées. c’est la région qui attribue les subventions de fonctionnement, qui prend en charge les bâtiments. c’est elle aussi qui financent tous les équipements pédagogiques. Elle est partie prenante dans la décision d’ouverture des formations. Pour les collèges, c’est le conseil général qui remplit ce rôle, pour les écoles ce sont les municipalités.

Les parents d’élèves :

Ils sont, bien sûr, les partenaires privilégiés dans la formation d’un élève. Mais d’une manière institutionnelle ,ils sont représentés par les associations de parents ( FCPE, PEEP, …) qui sont membres des conseils d’administration, conseils de discipline, commissions de recrutement…

Les entreprises :

Les entreprises, ou plus généralement le monde économique, sont des partenaires de la formation à tous les niveaux. Au niveau de l’établissement, les entreprises participent à la formation par le biais de stages, par le versement de la taxe d’apprentissage dans les établissement techniques, par la participation aux jurys d’ examens. Elles sont aussi des déclencheurs pour l’ouverture de formation professionnelle. Par le biais de leur représentation ( branches professionnelles ), elles participent à la mise en place de nouvelles formations et à la constitution des référentiels de formation.